Notre élevage

La bretonne Pie noir

La race que nous avons choisie est la bretonne Pie noir, une race très ancienne, dont l’origine remonte au XIXe siècle. Aujourd’hui c’est une race bovine menacée, à faible effectif.

Après la Seconde guerre mondiale, l’agriculture se veut plus productive, la Bretonne pie noir est délaissée et on passe de 900 000 vaches en 1862 à 1 500 au milieu des années 70. Son extinction est annoncée pour les années 80, jusqu’à ce qu’un groupe d’éleveurs entame un programme de sauvegarde, de 311 vaches au départ. On en compte aujourd’hui 2 500.

Dotée d’une très grande rusticité, elle est à même de valoriser tous type de fourrage et est bien adaptée aux milieux difficiles avec des sols pauvres ou humides. Elle peut être nourrie à l’herbe et rester en plein air toute l’année.

Nos bovins pie noir pâturent à l’année, en plein air intégral, en arrière-dune, sur des pâtures classées Natura 2000.

Nos vaches ont pour mission de valoriser, entretenir et protéger une zone de très grande sensibilité écologique, en aidant par exemple à la préservation d’une flore rare telle que l’orchidée de la baie d’Audierne, ou à celle d’un milieu naturel de nidification.

Nos veaux sont élevés sous la mère sans aucun autre complément nutritionnel.

Bretonne pie noir champs 3
Veau
Mouton lande 2
Mouton lande
Bélier
Troupeau

Landes de Bretagne

Notre choix s’est porté sur l’élevage du mouton des Landes de Bretagne : c’est LA race qu’il nous faut.

             Une race locale, plusieurs fois centenaire, rustique, qui évolue en parfaite harmonie dans les pâtures bretonnes.

            Le Landes de Bretagne peuplait les côtes depuis l’Aquitaine jusqu’à la Hollande, ainsi que les côtes anglaises. Il a échappé aux croisements avec les moutons flandrins ou anglais. Sa population se disperse sur toute la Bretagne puis décroît, des races à plus fort rendement lui étant préférées.

            Il était en danger de disparition lorsque, dans les années 1980, des enseignants de l’École nationale vétérinaire de Nantes, sous la direction du professeur Bernard Denis, repèrent et s’intéressent à un petit troupeau vivant à l’état de relique en Brière.

            On compte de nos jours seulement 2 345 brebis, réparties sur la région Bretagne, la Loire-Atlantique et les départements limitrophes : c’est une race à très faible effectif. Pour comparaison, un élevage conventionnel de races de type Île de France, Rouge de l’Ouest, Charollais… peut compter jusqu’à 1 200 brebis voir plus.

            Le landes de Bretagne est un mouton d’une solide rusticité. C’est un bon herbager. La viande est typée, très rouge, tendre et savoureuse, appréciée des consommateurs locaux, recherchée par certains restaurateurs.

            Chez nous c’est de la mini-transhumance quasi hebdomadaire, en fonction de la météo, de la saison et des besoins. Nos brebis vont arpenter diverses pairies sauvages et oubliées, accompagnées de leurs agneaux et agnelles jusqu’à l’âge de 7 mois. Les petits vont mimer les mères et goûter à tout. Cela apporte un goût incomparable et une viande de très grande qualité.

            Nous commercialisons des colis d’agneau de 7,5 ou 15 kg, mais aussi des colis « spécial barbecue » 100 % Landes de Bretagne.